« Pas d'épitaphe pour ceux qui ne tiennent pas leur promesse »
J'ai beau trouver mille défauts, critiquer, pinailler... tout ce sang, cette eau, cette boue répandus du matin au soir d'hier, ça laisse des traces.
Ironie et destin, l'un ne va décidément pas sans l'autre. Ainsi cette publicité sexiste pour de la lessive où une fille lave le chemisier taché de sa mère, diffusée avant une vidéo sur Incendies de Wajdi Mouawad.
C'était Littoral, Incendies et Forêts hier à Chaillot.
(photo: Thibaut Baron)
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dimanche 19 septembre 2010
samedi 4 septembre 2010
La douzième île
Extrait vidéo de "La douzième île" de Eric Durnez, mise en scène par Caroline Alaoui et jouée par la troupe de théâtre amateur Aux dires d'Ascalie en 2009.
jeudi 26 août 2010
dimanche 30 mai 2010
L'émission de télévision (Michel vinaver) au théâtre Galabru
Au théâtre Montmartre Galabru
4 rue de l'Armée d'Orient 75018 PARIS
Métro: ligne 2 Blanche ou ligne 12 Abbesses
Rappel des dates:
* Vendredi 4 juin 2010 à 18h30
* Samedi 5 juin à 18h30
* Dimanche 6 juin à 14h30
* Vendredi 11 juin à 20h
* Samedi 12 juin à 20h
* Dimanche 13 juin à 14h30
Réservation: resa.tmg@neuf.fr
dimanche 2 mai 2010
Trois personnages
En direct des répétitions de L'émission de télévision de Michel Vinaver, gros plan sur Pierre Delile, Caroline Blache et Hubert Phélypeaux.
Plus de photos : www.pyduc.com
dimanche 25 avril 2010
Le signe du verso
On a commencé les filages, on peaufine la scénographie et on finalise enfin le verso du flyer.
Pour rappel, L'émission de télévision de Michel Vinaver, c'est du 4 au 13 juin 2010 au théâtre Montmartre Galabru, Paris 18e (infos pratiques).
Pour rappel, L'émission de télévision de Michel Vinaver, c'est du 4 au 13 juin 2010 au théâtre Montmartre Galabru, Paris 18e (infos pratiques).
dimanche 18 avril 2010
mercredi 17 mars 2010
L'émission de télévision
Second départ pour les répétitions avec des débuts de costumes, des débuts de maquillage et un nouveau Pierre Delile.
Michel vinaver - L'émission de télévision
lundi 15 février 2010
L'émission de télévision
Les dates parisiennes pour les représentations de "L'émission de télévision" de Michel Vinaver sont enfin fixées. Nous jouerons donc du 4 au 13 juin 2010 au théâtre Montmartre Galabru, Paris 18e.
Les infos détaillées sont disponibles sur le site de notre association de théâtre amateur Aux dires d'Ascalie.
(photo non contractuelle.)
Les infos détaillées sont disponibles sur le site de notre association de théâtre amateur Aux dires d'Ascalie.
(photo non contractuelle.)
lundi 18 janvier 2010
mardi 8 décembre 2009
Pétain Darlan, c'était le bon temps
Un post sur Le dernier métro de François Truffaut juste pour le plaisir de l'illustrer par cette photo.
J'ai lu une longue analyse pédagogique du film, bien construite mais très agaçante, car elle me rappelle mon cours d'histoire de troisième sur l'occupation. "Période trouble, sombre...". Pour parler des collabos, des délateurs, des antisémites, tous bien Français, on y va encore avec des pincettes et du bout des lèvres.
C'est peut-être aussi ça défendre l'identité française, faire comme ma professeure d'histoire du collège, nous expédier l'affaire en expliquant que Pétain n'avait plus toute sa tête. Ou ce professeur de philosphie qui a vu la haine allemande s'abattre sur le théâtre, qui a vu la résistance aux Allemands, quand Truffaut filme surtout la menace de tous ces Daxiat opportunistes et zélés. Une manière inconsciente de sauver la face, notre face de Français.
Et ce film alors? J'ai souffert pendant deux heures de cette tension. La peur de la dénonciation, de l'arrestation, de la déportation, de la torture et aussi, pardonnez-moi de mettre ça sur le même plan, c'est la faute à Truffaut, la peur de la première, la troupe en coulisse, le public attentif, l'avenir de la compagnie en jeu. Comme dirait Raymond le régisseur, le théâtre c'est comme les chiottes et le cimetière, quand faut y aller, faut y aller. Remplacez théâtre par résistance, c'est beaucoup moins drôle, mais il y en aura quand même pour y aller.
Alors quand tout se dénoue enfin, lentement, que la tension retombe, on sort son mouchoir et on va se coucher soulagé.
photo: toutlecine.com
J'ai lu une longue analyse pédagogique du film, bien construite mais très agaçante, car elle me rappelle mon cours d'histoire de troisième sur l'occupation. "Période trouble, sombre...". Pour parler des collabos, des délateurs, des antisémites, tous bien Français, on y va encore avec des pincettes et du bout des lèvres.
C'est peut-être aussi ça défendre l'identité française, faire comme ma professeure d'histoire du collège, nous expédier l'affaire en expliquant que Pétain n'avait plus toute sa tête. Ou ce professeur de philosphie qui a vu la haine allemande s'abattre sur le théâtre, qui a vu la résistance aux Allemands, quand Truffaut filme surtout la menace de tous ces Daxiat opportunistes et zélés. Une manière inconsciente de sauver la face, notre face de Français.
Et ce film alors? J'ai souffert pendant deux heures de cette tension. La peur de la dénonciation, de l'arrestation, de la déportation, de la torture et aussi, pardonnez-moi de mettre ça sur le même plan, c'est la faute à Truffaut, la peur de la première, la troupe en coulisse, le public attentif, l'avenir de la compagnie en jeu. Comme dirait Raymond le régisseur, le théâtre c'est comme les chiottes et le cimetière, quand faut y aller, faut y aller. Remplacez théâtre par résistance, c'est beaucoup moins drôle, mais il y en aura quand même pour y aller.
Alors quand tout se dénoue enfin, lentement, que la tension retombe, on sort son mouchoir et on va se coucher soulagé.
photo: toutlecine.com
jeudi 26 novembre 2009
Projet d'affiche
Après de longs arpentages de la banlieue, des nuits à faire n'importe quoi sur Photoshop, l'affiche de la prochaine pièce d'Aux dires d'Ascalie (L'émission de télévision de Michel Vinaver au cas où n'auriez pas suivi) commence à prendre forme.
vendredi 20 novembre 2009
Répétition
L'émission de télévision (Michel Vinaver).
Scène 4 : Béatrice et Adèle essaient de convaincre Delile de participer à l'émission.
Scène 4 : Béatrice et Adèle essaient de convaincre Delile de participer à l'émission.
dimanche 11 octobre 2009
La nouvelle troupe
Notre rentrée théâtrale est finalement plus mouvementée que prévue. Ah la vie de groupe... Malgré tout, on a passé une chouette journée de travail hier pour lancer les répétitions.
Voici un portrait des nouveaux, sans Gérard (donc des nouvelles) parce que j'ai bien raté les photos...
De gauche à droite : Marianne, Florence, Emma.
Voici un portrait des nouveaux, sans Gérard (donc des nouvelles) parce que j'ai bien raté les photos...
De gauche à droite : Marianne, Florence, Emma.
samedi 10 octobre 2009
Philoctète pour mémoire
Me souvenir que je suis allé voir philoctète à l'Odéon mercredi dernier.
Je remercie Brigitte Salino d'avoir si bien démoli le boulot de Schiaretti, Siméon et des acteurs, cette "gentille catastrophe", dans le Monde. Je ne pouvais qu'en ressortir soulagé d'avoir assisté à une oeuvre plus qu'honnête (sentiment partagé par les personnes qui m'accompagnaient).
Je ne me lancerai pas dans une contre critique, ce n'est pas trop mon truc la critique. Je noterai juste que la scénographie m'a fait pensé à celle de Juste la fin du monde par Raskine à la Comédie Française : une grosse utilisation de l'avant-scène puis la surprise finale qui dévoile la profondeur du plateau. Je ne vais pas souvent au théâtre, mais à chaque fois, il faut que je trouve des similitudes scénographiques fortes. Questions aux spécialistes : y a-t-il des modes ou des manies, si oui, vous avez une liste illustrée ? ça serait rigolo.
Philoctète est à l'affiche jusqu'au 18 octobre.
Voir sur le site du théâtre de l'Odéon
Crédit photo : Christian Ganet.
Je remercie Brigitte Salino d'avoir si bien démoli le boulot de Schiaretti, Siméon et des acteurs, cette "gentille catastrophe", dans le Monde. Je ne pouvais qu'en ressortir soulagé d'avoir assisté à une oeuvre plus qu'honnête (sentiment partagé par les personnes qui m'accompagnaient).
Je ne me lancerai pas dans une contre critique, ce n'est pas trop mon truc la critique. Je noterai juste que la scénographie m'a fait pensé à celle de Juste la fin du monde par Raskine à la Comédie Française : une grosse utilisation de l'avant-scène puis la surprise finale qui dévoile la profondeur du plateau. Je ne vais pas souvent au théâtre, mais à chaque fois, il faut que je trouve des similitudes scénographiques fortes. Questions aux spécialistes : y a-t-il des modes ou des manies, si oui, vous avez une liste illustrée ? ça serait rigolo.
Philoctète est à l'affiche jusqu'au 18 octobre.
Voir sur le site du théâtre de l'Odéon
Crédit photo : Christian Ganet.
mardi 6 octobre 2009
Michel Vinaver ou le retour du trac
J'ai découvert Michel Vinaver il n'y a guère plus d'un an, ma culture théâtrale étant assez limitée et en tous cas récente. C'était à l'occasion du passage de Schiaretti au théâtre de la Colline pour Par-dessus bord. Une longue fresque tragi-comique passablement inspirée de la vie de l'auteur, à ceci près que les papiers toilettes ont remplacé les rasoirs. C'est peu dire que j'ai été emballé par cette belle journée de samedi, par les acteurs, par la mise en scène et par le texte.
J'ai donc foncé dans une librairie voir s'il n'y avait pas moyen de trouver quelque chose pour notre troupe de théâtre. Les critères de sélection chez Aux dires d'Ascalie étant, comme souvent dans le théâtre amateur, assez prosaïques (8-12 comédiens, rôles équilibrés), mon choix s'est vite porté sur L'émission de télévision. Je n'en dirai pas plus sur le contenu de la pièce, vous verrez par vous-même l'année prochaine sur scène, en vrai.
Je devrais maintenant vous parler de ce Michel Vinaver, c'est l'objet de ce post. Mais ça me gêne finalement. Je me suis attaché au bonhomme en lisant des entretiens par ci par là, en regardant quelques vidéos qui traînent sur le Net. Alors maintenant je rechigne à en parler. Et même, pour la première fois, je commence à éprouver la peur de décevoir ; de décevoir l'auteur par notre spectacle je veux dire.
Jusqu'à présent j'avais joué dans des pièces d'auteurs morts ou plus ou moins quelconques, là c'est autre chose. Alors à moins qu'il ne passe pas l'hiver (à 83 ans ce genre de chose arrivent, même aux plus grands), il sera forcément tout près. Et même si la grippe l'emporte, et bien ça sera dur de ne pas y penser en coulisse. En y réfléchissant ça serait même bête, tiens, de ne pas y penser. Penser à l'auteur avant de rentrer sur scène... Mais oui, voilà où il se cachait le trac ! celui qui m'a fait défaut ces dernières années.
Allez pour le plaisir, un petit extrait au hasard :
"Il y avait le commissaire Gémier avec deux de ses inspecteurs Golet et Mérolleau il y avait le substitut à d'autres tables il y avait des filles du New York elles dévidaient leurs histoires à n'en plus finir et puis j'ai marché
J'ai remonté la rivière entre trois et cinq heures la Loire a quelque chose de magique le jour se levai quand je me suis retrouvé devant ma porte un bain tout juste tiède je me suis rasé
Sortez-moi le dossier Blache"
Crédits photos : Christian Ganet, Martin Bureau/AFP, moi-même.
J'ai donc foncé dans une librairie voir s'il n'y avait pas moyen de trouver quelque chose pour notre troupe de théâtre. Les critères de sélection chez Aux dires d'Ascalie étant, comme souvent dans le théâtre amateur, assez prosaïques (8-12 comédiens, rôles équilibrés), mon choix s'est vite porté sur L'émission de télévision. Je n'en dirai pas plus sur le contenu de la pièce, vous verrez par vous-même l'année prochaine sur scène, en vrai.
Je devrais maintenant vous parler de ce Michel Vinaver, c'est l'objet de ce post. Mais ça me gêne finalement. Je me suis attaché au bonhomme en lisant des entretiens par ci par là, en regardant quelques vidéos qui traînent sur le Net. Alors maintenant je rechigne à en parler. Et même, pour la première fois, je commence à éprouver la peur de décevoir ; de décevoir l'auteur par notre spectacle je veux dire.
Jusqu'à présent j'avais joué dans des pièces d'auteurs morts ou plus ou moins quelconques, là c'est autre chose. Alors à moins qu'il ne passe pas l'hiver (à 83 ans ce genre de chose arrivent, même aux plus grands), il sera forcément tout près. Et même si la grippe l'emporte, et bien ça sera dur de ne pas y penser en coulisse. En y réfléchissant ça serait même bête, tiens, de ne pas y penser. Penser à l'auteur avant de rentrer sur scène... Mais oui, voilà où il se cachait le trac ! celui qui m'a fait défaut ces dernières années.
Allez pour le plaisir, un petit extrait au hasard :
"Il y avait le commissaire Gémier avec deux de ses inspecteurs Golet et Mérolleau il y avait le substitut à d'autres tables il y avait des filles du New York elles dévidaient leurs histoires à n'en plus finir et puis j'ai marché
J'ai remonté la rivière entre trois et cinq heures la Loire a quelque chose de magique le jour se levai quand je me suis retrouvé devant ma porte un bain tout juste tiède je me suis rasé
Sortez-moi le dossier Blache"
Crédits photos : Christian Ganet, Martin Bureau/AFP, moi-même.
vendredi 2 octobre 2009
jeudi 1 octobre 2009
Répétition à Plaisance
Quelques photos de moi pour le dernier jour de répétition de La douzième île.
photo: Caroline Alaoui
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