jeudi 26 novembre 2009

Projet d'affiche

Après de longs arpentages de la banlieue, des nuits à faire n'importe quoi sur Photoshop, l'affiche de la prochaine pièce d'Aux dires d'Ascalie (L'émission de télévision de Michel Vinaver au cas où n'auriez pas suivi) commence à prendre forme.


dimanche 22 novembre 2009

la disparue


Un jour de novembre humide et gris mais doux, la clé des souvenirs enfouis d'Irène et de toutes les disparues. Je photographie pour ne pas écrire et l'on m'offre trois carnets vierges. Il ne me suffisait donc pas de photographier, il me faudra aussi rédiger. Pour noter quoi? Pour me souvenir?
Un vingt-et-un novembre deux mille neuf, me souvenir de l'Irène d'Alain Cavalier, disparue depuis quarante ans. Il faisait doux.

vendredi 20 novembre 2009

Répétition


L'émission de télévision (Michel Vinaver).
Scène 4 : Béatrice et Adèle essaient de convaincre Delile de participer à l'émission.

mardi 17 novembre 2009

Bonaventura, Champigny-sur-Marne

Je pourrais en écrire des pages sur la soirée d'hier. Malheureusement je n'aurais pas le talent suffisant pour vous tenir en haleine.
Alors soyons bref, quand on voit ce qu'on voit et qu'on entend ce qu'on entend, on en vient à se réjouir de la réduction des subventions municipales et de l'étouffement des lieux de concert dits alternatifs. On en vient à espérer qu'ils seront tous emportés par la bise néo-libérale et que tout sera à nouveau à reconstruire comme dans le bon vieux temps de la France Giscardienne. Et là je réalise que je profère le même discours que les vieux réacs qui nous souhaitent une bonne guerre, nous la génération qui ne connait rien à la vie parce que nous ne l'avons pas connue. Allez y comprendre quelque chose, moi je n'y comprend rien.

Tenez hier par exemple, je mettais les pieds pour la première fois au Glaz'art, "lieu atypique dans la vie musicale parisienne,... délicieusement glamour et résolument rock n’ roll [sic]", tout penaud d'être passé si longtemps à côté de tant de merveilles.

Sachez donc amis provinciaux qu'à Paris, un lieu atypique et résolument rock'n'roll interdit les musiciens de jouer dans le public et le public de monter sur scène (du moins une partie du public, l'autre moitié étant occupée à fumer sa clope en terrasse, écoutant d'une oreille distraite la musique diffusée par une petite enceinte).
Ainsi donc après trois groupes calamiteusement chiants et/ou moisis (vous avez le droit de ne pas être d'accord), je voyais poindre la catastrophe ultime : m'emmerder à un concert de Foot Village.

C'était oublier que les Foot Village ne sont pas de Paris, ils ne connaissent pas les usages délicieusement glamours et résolument rock'n'roll qui font la réputation du Glaz'art. L'organisation de la salle a eu beau tenter de leur expliquer, de leur faire comprendre que descendre jouer dans la salle ça n'est pas glamour, que d'inviter le public à monter sur scène ça n'est pas rock'n'roll, ils ont malgré tout réussi à m'exploser les tympans, me récurer les canaux auditifs et me sauver de la déprime.

Il était dit que le chaman de Bonaventura veillait sur nous, dehors, derrière l'issue de secours.

Faire une bise à Foot Village : http://footvillage.org

mardi 10 novembre 2009

Mostre (suite)

Par-dessus tout, ce weekend à Milan, j'ai vu Roger Ballen à la Triennale. Une expo dense qui demande du temps à être digérée.
C'est riche comme du christmas pudding, mais avec des morceaux de poésie et d'angoisse en guise de fruits confits.

Mieux comprendre l'affaire sur son site :
rogerballen.com

Couleurs sur Milan


lundi 9 novembre 2009

Mostre

Vus à Milan ce weekend, en vrac : Pierre Gonnord, Gabriele Basilico, Albert Watson.



Du premier j'en retiendrai des portraits d'une perfection impressionnante, mais des tirages trop grands, trop envahissants. Du second, j'en retiendrai un travail de "jeunesse" sur Milan assez sympathique et de "maturité" sur Moscou très décevant. Du troisième, j'en retiendrai une esthétique publicitaire où l'on cherchera vainement les promesses du lapin merveilleux de Lewis Carrol.

La feuille du banc