
Il y a Giu la testa dont la chanson (composée de plusieurs thèmes c'est vrai) nous est servie à toutes les sauces. Alors je ne sais pas vous, mais moi ça m'a perturbé, l'émotion ne venait pas. Pourtant il s'en passe des choses dans ce film, on nous gâte : du burlesque, de la violence, de la politique, des fleurs bleues... Par exemple, ce plan terrible, en vue subjective de l'Irlandais qui découvre le massacre dans la grotte et dont le regard s'arrête sur le visage du petit enfant mort. Je crois bien que, arrêtez-moi si je me trompe, que ça a fait sham sham sham pile à cet instant. Franchement, ça m'a fait bizarre. De deux choses l'une, ou bien ils (Ennio et Sergio, des saboteurs mystérieux ?) ont lancé la chanson n'importe quand parce qu'ils se sont dit que ça faisait bien une minute qu'on ne l'avait pas entendue, et pas de chance, le passage du sham sham tombe sur les images de cadavres, ou bien il y a du Godard là-dedans. Je veux dire dans l'utilisation des images pour ce qu'elles sont, de son pour ce qu'il sonne, je mélange le tout, et je fais un sacré film.
Là, ça m'a échappé.
Pas vu celui-là.
RépondreSupprimerCe sont des siamois Ennio et Sergio.. L'un ne va pas sans l'autre. Même les silences ils sont d'E&S dans leurs films. sham sham sham DES PUTAINS DE SIAMOIS !