samedi 17 octobre 2009

Supper at Tiffany's

C'était une belle soirée d'anniversaire, une délicieuse soupe de poix cassés, une bonne couverture et le DVD de Diamant sur canapé. Audrey Hepburn est tellement convaincante en Holly Golightly, que je pardonnerais presque au film d'être l'adaptation cinématographique la plus tragique que j'ai jamais vue (mais j'ai la mémoire courte). Du foutage de gueule dans le plus pur style hollywoodien.



Toutes les critiques se sont arrêtées à la grotesque caricature interprétée par Mickey Rooney du voisin Japonais. Et c'est vrai qu'à côté de Rooney, les sketchs de Michel Leeb sont fins comme du Desproges. Mais c'est vraiment rien à côté de la réinterprétation de l'histoire écrite par Capote. Au lieu d'un hymne bouleversant à l'amitié et la liberté (du moins, c'est ce que j'ai voulu en retenir), on se farcie une guimauve moralisatrice où l'on nous enseigne que chez Tiffany's, ils sont très gentils avec la clientèle (pas comme dans les bibliothèques publiques tenues par des employés acariâtres) et que pour être heureux dans la vie, il faut se marier et se dévouer à son époux.

Blake Edwards, dis-moi que tu as fait ce film rien que pour l'argent. Et pour Audrey...

Photo volée sur dvdbeaver.com

3 commentaires:

  1. Généralement ces grands classiques ne sont pas analysés parce qu'intouchables. Bien d'accord, même sans avoir lu le roman. N'empêche, il a dû e faire pur Audrey, ce film. En ce sens c'est réussi.

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  2. A ce que j'ai lu paradoxalement, c'était un vrai contre-emploi qu'on proposait à Audrey. Elle aurait déclaré que le rôle lui avait fait très peur, elle qui était très timide et réservée (je raconte tout ça de mémoire).

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  3. Oh ? Dans My Fair Lady elle n'a pas vraiment un rôle de timide...

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